1ère Partie : Investigations et épidémie
L’inspecteur Lassigny enquête sur la liste de noms remise par Benito. De nouveaux développements surviennent bientôt. Lassigny sait déjà que Di Pelissi est le nom d’une famille italienne de marchands réputés, difficile d’enquêter de ce côté. Falard correspond par contre au nom d’un artisan bottier. En se rendant à son échoppe, Lassigny découvre un horrible carnage : le corps du bottier lacéré de toutes parts qui gît au milieu de sa chambre apparemment depuis plusieurs jours. Seule une petite écaille sera retrouvée sur son corps. Une rapide enquête permet aussi de découvrir l’enlèvement de son unique fille. En recoupant les informations avec Benito, les personnages sont mis sur la piste d’enlèvements de jeunes filles. Apparemment toutes ces jeunes filles possèderaient la Vouivre, sorte de don magique naturel. Ils décident de se rendre chez Gérard De Beauvais qui tient une salle d’armes et dont la fille se trouve peut-être sur la liste. Ils apprennent que la jeune femme profite des cours dispensés par l’instructeur de la fille de l’un des clients de la salle : le Baron de Pèchemèle. En s’y rendant ils confirment le fait que la jeune fille possède la Vouivre et est donc susceptible d’être enlevée prochainement. Lassigny décide de faire surveiller l’endroit. Par la suite, leur investigation les mènent chez la famille Di Frossi, des marchands d’étoffes italiens. Dans leur cas, leur dernière fille est morte il y a quelques mois d’une maladie foudroyante. Après les avoir interrogés plus précisément, ils soupçonnent que les parents leur mentent. Ils décident d’aller ouvrir la tombe de la jeune femme décédée, et s’aperçoivent que le corps n’y est plus. En repartant du cimetière, ils croisent une charrette remplie de cadavres, morts à la suite d’une épidémie. Les parents de la jeune fille leur avouent qu’ils ont reçu des menaces de mort de la part de gens très louches qui ont emmené leur jeune fille. Enquêtant sur un ancien membre de l’ordre des Servants du St Père nommé Evariste Grenadin, Lassigny apprend qu’un rendez-vous secret doit avoir lieu à Notre Dame. Avec ses soldats il parvient à capturer un homme qu’il emmène pour interrogatoire. Celui-ci lui apprend qu’un plan commandité par un prêtre fort désagréable est en œuvre actuellement. Malheureusement le prisonnier est retrouvé égorgé dans sa cellule un peu plus tard. Une trace de sang a été laissée par le prisonnier mentionnant le mot « orgue ». Les aventuriers se rendent à Notre Dame pour enquêter sur l’orgue. L’instrument est actuellement en réparation. C’est alors qu’ils font la connaissance de la Marquise Eléonore des Estiers, une envoyée de Theodorus. Cette magnifique jeune femme aux talents très particuliers leur explique qu’elle mène une enquête sur Ezéchiel de Mayorque, l’âme damnée des Servants du St Père. La suite de l’enquête les mène sur les traces des pièces de l’orgue dont une bonne partie a été dérobée par les Servants du St Père. De plus, Lassigny et Benito analysant précisément les causes des épidémies multiples de Paris, découvrent que c’est un véritable cocktail de maladies qui sévit actuellement dans la capitale. Les aventuriers décident alors de monter une opération dans le monastère de la secte afin d’en apprendre plus.
2ème Partie : Infiltration et machine infernale
Rodrigue, François et Benito se réunissent en compagnie de Theodorus et Eleonore afin d’établir un plan d’infiltration du monastère des Amandières. Ils décident d’y pénétrer discrètement afin d’y découvrir de précieuses informations. Avec l’aide des mousquetaires du Roy, ils préparent également une éventuelle diversion si la situation tournait mal. Le soir de l’expédition, ils ont la surprise de recevoir une aide supplémentaire envoyée par Lassigny : le mannequin animé du tailleur François Daurier. Les personnages pénètrent alors dans l’enceinte du monastère en évitant soigneusement les rondes des sentinelles. Rapidement ils arrivent dans la chapelle monacale où un silence inquiétant les accueille. Ils sont tout d’abord tentés de descendre inspecter la crypte, mais des raclements inquiétants et les signaux de leurs chevalières les dissuadent de le faire. Empruntant portes et passages divers, ils arrivent dans le cloître, puis dans une série d’appartements. Ils découvrent alors le bureau d’Ezéchiel de Mayorque et mettent à jour des documents indiquant l’emplacement de trois lieux spécifiques dans Paris, d’où les épidémies ont été propagées. L’atmosphère devenant très oppressante, le groupe décide de quitter le monastère, mis à part Benito, décidé à l’explorer un peu plus afin d’en découvrir les secrets. Un peu plus loin il pénètre par effraction dans la bibliothèque et y découvre un grimoire maléfique rempli d’incantations plus horribles les unes que les autres : Holocanthes, Teraphims et autres Sabbats. Alors que ses camarades franchissent de nouveau le mur d’enceinte, Benito décide d’explorer l’extérieur et parvient de l’autre côté du bâtiment. Là un jardin touffu semble abriter une crypte souterraine. Malgré tout, l’aube étant proche, Benito n’a d’autre choix que d’abandonner à son tour l’exploration. Cavalant vers Paris, François et Rodrigue se rendent au premier lieu mentionné dans les papiers d’Ezéchiel : la Tour du Bât Chemin. Accompagnés par des homes d’armes, ils s’enfoncent dans les souterrains et y découvrent une étrange machinerie destinée à répandre des vapeurs empoisonnées sur Paris. Un combat s’en suit contre les servants du St Père chargés de garder l’endroit, mais celui-ci tourne rapidement à l’avantage des personnages. Puis ils décident de faire exploser l’endroit à l’aide de tonnelets de poudres. Plus tard, les deux autres sources de pestilence sont également neutralisées par les mousquetaires du Roy. Malgré tout, même si la pestilence fut contrecarrée, les sinistres plans d’Ezéchiel de Mayorque n’ont pas été mis à jour, et nul doute que l’avenir soit plus sombre que jamais…
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